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Meine beste Sünde

Photo de Nach-Dir-Kommt-Nichts483

Nach-Dir-Kommt-Nichts483

Description :

L'amour, est-ce vraiment la clé du bonheur?
C'est ce que je pensais.
Mais au fond, le bonheur est-il si important à trouver?
Parce que désormais, ce n'est même plus le bonheur que je cherche. Non, je ne suis plus si exigeant.

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Nach dir kommt nichts

Jouer Tokio Hotel Nach dir kommt nichts (Zimmer 483)

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_Kapitel Neun_

♪ Musique ♪




Wenn Nichts Mehr Geht
Traduction

keiner mehr da der mich wirklich kennt
meine welt bricht grad` zusammen und es läuft `n happy-end
um dich weinen soll ich nicht
ich weiß unsterblich sind wir nicht
aber du hast mal gesagt

wenn nichts mehr geht werd` ich ein engel sein - für dich allein
und dir in jeder dunklen nacht erschein`
und dann fliegen wir weit weg von hier
wir werden uns nie mehr verlier`n

bis du mir das erste mal erscheinst
stell` ich mir vor dass du von oben mit den wolken für mich weinst
ich wart unendlich lang auf dich
doch so unendlich ist es nicht
denn du hast mal gesagt

wenn nichts mehr geht werd` ich ein engel sein - für dich allein
und dir in jeder dunklen nacht erschein`
und dann fliegen wir weit weg von hier
wir werden uns nie mehr verlier`n - nie mehr verlier`n

wenn nichts mehr geht

denk nur an mich und du siehst den engel der neben dir fliegt
denk nur an mich und du siehst den engel der neben dir fliegt

wenn nichts mehr geht werd` ich ein engel sein - für dich allein
und dir in jeder dunklen nacht erschein`
und dann fliegen wir weit weg von hier
wir werden uns nie mehr verlier`n

wenn nichts mehr - wenn nichts mehr geht
wenn nichts mehr - wenn nichts mehr geht


Voilà à quoi ressemble ma chanson au final. J'aime bien écrire les paroles aux mélodies que je compose. Je ne le fais que très rarement car je ne pense pas être très doué en la matière mais j'avoue que cette fois, je suis assez fier de moi. Après tout, cette chanson est terriblement représentative de ma situation.
Elle m'a d'ailleurs faite réfléchir. C'est donc pour ça que je prends la boîte joliment enveloppée qui est posée sur le bureau et m'en vais d'un pas plus nerveux que précipité.
J'arrive bien plus vite que je ne l'aurais voulu devant cette maison bleue. Mon cerveau me dit de tendre le bras et de frapper à la porte mais mes membres refusent de m'obéir. La peur, encore une fois. La peur m'a déjà empêchée d'aller le rattraper quelques jours plus tôt, et là, elle me paralyse de nouveau.
Je reste de longues minutes à contempler la porte avant de me décider. Je pose son cadeau que j'ai pas eu l'occasion de lui offrir sur le sol, frappe trois grands coups à la porte et m'en vais le plus hâtivement possible.

- Tom?

Mais pas assez j'ai l'impression. Je m'arrête net à l'entente de mon prénom et me retourne doucement, faisant face à Bill.

- Oui ...
-Je ne m'attendais pas à te voir.


Je reste silencieux, à vrai dire je n'ai pas pensé à ce que je lui dirai. Je marche jusqu'aux marches du perron et m'y asseois, comme si le fait d'être assis allait faciliter les choses. Et faciliter quoi d'ailleurs? Moi-même je ne sais pas quelle est mon véritable désir, ou peut-être que si... Faut-il juste me l'avouer.

- Je ne voulais pas que ça se passe comme ça tu sais, dit-il en prenant place à mes côtés. J'avais une vision plus ... romantique disons.

Et encore là, je ne réponds pas. Comprenant que je préfère mon mutisme à la parole, il soupire et continue.

- Tu vois, dès le début, je savais que je ne pourrai pas être seulement ami avec toi. Et tant pis pour moi si c'est ce que tu désires, sache juste que ce sera difficile pour moi ...

Et je n'arrive toujours pas à parler, ma gorge reste terriblement nouée; mais il continue son monologue malgré ça.

- Tu sais, tu es le seul avec qui je me comporte comme ça. Ils me prennent tous pour un mec qui se la pète, un mec qui a tout ce qu'il veut quand il le veut, un mec pourri gâté... mais toi, tu me connais vraiment, toi tu sais qui je suis vraiment alors qu'on ne se connaît que depuis à peine deux mois. C'est bizarre non?

Je relève la tête et l'observe, il a les yeux rivés sur le sol et semble plutôt calme, ce qui est loin d'être mon cas. Mon coeur bat la chamade, est-ce un signe?

- Bon, Tom, tu ne m'as pas l'air encore tout à fait prêt à me parler alors je crois que je vais rentrer, on se reverra en cours. Oh et et merci pour le cadeau, j'en ai un aussi pour toi, il est dans ma chambre, je vais le chercher.

Il se lève alors et me laisse seul. Je réfléchis à toute vitesse. Que faire? Que dire? Comment réagir? Je n'arrive pas à être cohérent dans aucune de mes pensées, toutes se bousculent, tout à l'air si flou et si clair à la fois. Pourtant, une seule chose me vient en tête. Je vois clairement ce que je dois faire mais en aurais-je le courage?
Le voilà qui arrive. Je me lève brusquement et me retrouve face à lui. Il me sourit timidement et me tend une boîte recouverte d'un papier cadeau noir et enroulée d'un ruban doré. Il conserve son sourire et je ne peux m'empêcher de le trouver attirant. Je ne réfléchis même pas et approche mon visage du sien , je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Je me retire et lis l'incompréhension sur son visage. Je ne réponds que par un faible sourire. Et c'est ainsi que ses lèvres rejoignent à nouveau doucement les miennes.
Nos regards se croisent et se parlent. Il prend ma main dans la sienne et m'emmène à l'intérieur. Je me laisse faire. En fait, à ce moment précis, je veux juste laisser faire les choses et arrêter de réfléchir inutilement.

On s'installe sur le canapé du salon et il me propose gentiment à boire. Je ne réponds même pas et reprends rapidement possession de ses lèvres. Tout ce que je veux, c'est lui. Je le sais désormais. Je sais que si notre relation venait à mal se terminer, je pourrais le perdre à jamais. Mais tant pis, c'est un risque à prendre. Et que serait la vie sans encourir aucun risque? Je viendrai peut-être à tout regretter par la suite mais en cet instant, je ne veux pas réfléchir aux conséquences.

Nous finissons notre soirée dans sa chambre, allongés sur son lit l'un contre l'autre, en regardant un film ,peu intéressant je dois l'avouer. A vrai dire, peu de choses m'intéressent désormais. Peu de chose si ce n'est lui et profiter pleinement de toute cette tendresse qu'il m'apporte. Ca fait si longtemps qu'on ne m'avait aimé de cette façon. C'est sûrement pour ça que je suis venu. Pour profiter de l'amour qu'il a à me donner. Je sais qu'un jour ses sentiments seront réciproques mais j'avoue culpabiliser un peu de profiter ainsi alors que moi, je n'ai rien à lui offrir en échange, si ce n'est toute l'affection que je lui porte, mais cela suffira-t-il?



Salut! :)
La suite est petite je sais et j'en suis désolée mais je n'ai pas pu rallonger.
C'est à partir de ce moment que les choses deviendront intéressantes selon moi.
Je pense que c'est à partir du chapitre suivant où vous devriez faire attention à certains détails qui seront assez indicateur pour le déroulement de l'histoire.
Enfin, je ne veux pas trop en dire...
Au fait, j'ai ajouté la chanson sur le chapitre précédant! ;) ( The Verve- Love is noise <3).
Bisous et Bonne rentrée :)




Merci à Elle et à Elle de m'avoir taguée .



__________● Tout tagué doit dire 7 choses sur lui.
__________● Tout tagué doit dire 7 choses qu'il aime.
__________● Tout tagué doit dire 7 choses qu'il n'aime pas.
__________● Tout tagué doit dire 7 groupes ou chanteurs qu'il aime bien.
__________● Tout tagué doit dire 7 expressions qu'il dit souvent.
__________● Tout tagué doit taguer 7 autres personnes et les prévenir dans un commentaire.


Sept Choses sur moi:

- Je suis très franche, parfois même trop.

- J'ai toujours un regard noir mais je ne le fais pas exprès.

- Je suis très curieuse.

- Je suis une très Grande Fetarde.

- Je rigole pour un rien.

- Je suis très gourmande.

- Quand je ne vais pas bien, je cours pour aller mieux.



Sept Choses que j'aime :


- Les nuits à la belle étoile sur la plage.

- Etre avec eux.

- L'entendre jouer de la guitare.

- Faire la fête.

- Boire ( J'assume :D )

- Voyager.

- Les concerts.


Sept Choses que je n'aime pas :


- Les hypocrites.

- La méchanceté gratuite.

- Les personnes imbus d'elles-même.

- La Tecktonik

- Les Groupies jalouses.

- L'intolérance.

- Le manque de liberté.


Sept Groupes ou Chanteurs que j'aime :

- Saez.

- The All American Rejects.

- The Wombats.

- The Kooks.

- Muse.

- Razorlight.

- Paramore. (& plein d'autres encore! :D )


Sept Expressions Que Je Dis Souvent :

- Oh!

- Ah! Merde!

- Serieux?

- Ca me soûle!

- J'ai des envies de Vodka! =D

- Ouais.

- Non mais Vive La Vie quoi!


Sept personnes que je tague :

Je ne taguerai personne. Fleme ou gentillesse, prenez ça comme vous voulez! ;)


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#Posté le dimanche 10 août 2008 07:30

Modifié le dimanche 31 août 2008 14:51

_Kapitel Zehn_

♪ Musique ♪




Allongé sur mon lit, la pièce plongée dans la pénombre. Je me noie ainsi dans mes pensées. Bill les occupe principalement. Tout est beaucoup trop rapide pour moi. J'ai besoin de réfléchir et de prendre du recul. Andreas est certes décédé mais j'étais fou amoureux de lui et les sentiments ne disparaissent pas aussi rapidement. Et maintenant il y a Bill. Et je ne sais pas quoi penser. En fait, je suis perdu. Complètement paumé entre le passé et le présent. Je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un aussi vite. Et puis, je ne me sens pas honnête envers Bill. J'éprouve de réels sentiments pour lui, il n'y a aucun doute. Je sais qu'ils sont au-delà de l'amitié mais est-ce véritablement de l'amour? Que sais-je? Je devrais juste arrêter de ruminer tout ça et essayer de dormir. Après tout, tout le monde est heureux d'avoir un petit ami. Alors pourquoi faut-il que je me complique la vie avec des questions inutiles? Je crois bien que je suis anormal. J'ai refusé les bras de Bill pour me torturer l'esprit toute la nuit. Merde! Mais qu'est-ce qui cloche chez moi hein? J'ai la " chance " d'avoir des parents qui se foutent complètement de moi et je pourrais carrément emménager chez Bill qu'ils ne le remarqueraient même pas. Et là, Bill me propose de dormir chez lui mais moi je refuse. Je suis sûrement trop raisonnable. Non, en fait je suis con. Ouais, je suis con parce qu'au lieu de penser comme les autres adolescents de mon âge et de prendre mon pied sans me poser de questions, moi je choisis de rentrer bien sagement chez moi pour réfléchir. Pitié. Achevez-moi.

[...]


Ce matin je me suis réveillé un peu plus tôt que d'habitude car Bill voulait avoir une conversation avec moi avant d'aller en cours. Un sujet qu'il a n'a pas eu le temps d'aborder la veille...
Je me suis préparé un café, j'en bois une gorgée et verse le reste du contenu de la tasse dans l'évier. Je ne peux vraiment rien avaler. Je monte ensuite préparer mes affaires pour la journée. Je descends alors en trombe en entendant ensuite la sonnette retentir, mon sac sur l'épaule. Je me dépêche d'ouvrir à Bill qui attends dehors sous le vent glacial de l'hiver.
J'eus à peine le temps de l'apercevoir qu'il s'était jeté sur mes lèvres pour m'offrir un baiser langoureux qui j'avoue est vraiment agréable. Et pendant que sa langue caresse doucement la mienne, je me demande comment ai-je pu me poser autant de questions la veille? Car en le regardant me sourire de cette façon, j'ai l'impression d'avoir toutes les réponses.

- Bonjour me dit-il.

- Salut! Alors, de quoi va-t-on parler? questionnais-je, impatient.

- Eh bien, je voulais juste te demander de ne rien dire à propos de... de nous. Si ça ne te dérange pas, je voudrais qu'on cache notre relation dit-il dans un même souffle.

- Comme tu voudras... Moi non plus je ne suis pas près à m'exposer.

- Merci, mais il ne faudra en parler à personne, même pas à Anaelle et Lana non plus.

- Même pas à Anaelle ? demandais-je surpris? C'est pourtant ta meilleure amie!

- Je sais mais pour l'instant je préfère que ça reste juste entre nous.

- D'accord, si c'est ce que tu veux...


Suite à cette petite mise au clair, il se blottit dans mes bras. Je trouve cela assez étrange qu'il ne veuille rien dire à Anaelle. N'est-on pas sensé tout dire à son meilleur ami?

L'heure pour nous d'aller en cours s'annonce, alors après une dernière étreinte et un dernier baiser, nous quittons ma maison pour nous mettre en route.

- Au fait, merci pour le cadeau! Le nécessaire à dessin est génial! s'exclame-t-il.

- De rien! Je suis content qu'il te plaise! Par contre, je suis désolé mais je n'ai pas encore ouvert ton cadeau... dis-je quelque peu honteux.

- Oh... dit-il apparemment déçu. Ce n'est pas grave...


Il avance alors d'un pas plus rapide. Je comprends qu'il puisse être vexé, après tout lorsqu'on reçoit un cadeau, on a qu'une seule l'envie: l'ouvrir, et cette envie s'accroît quand celui-ci vient de son petit-ami.

- Ne te vexe pas! Mais hier, j'étais pensif et ton cadeau m'est complètement sorti de la tête.

Je l'attrape par le bras pour l'attirer contre moi, passe mon bras autour de sa taille et lui sourit pour tenter de dissiper tant bien que mal le léger malaise qui s'est installé. J'ai comme l'impression que l'histoire du cadeau renforce le décalage entre Bill et moi. Entre ses sentiments et les miens. Et il en est hors de question. Je ne veux pas qu'il le sente. Ou du moins, je ferais tout pour qu'il le sente le moins possible. L'idée de le faire souffrir de quelque manière qui soit m'est tout bonnement insupportable.

[...]


Je sors devant les grilles du lycée du lycée où Bill m'attend déjà. Il est quinze heures et seuls les fumeurs sortent pour s'abreuver de leur poison. Je suis accompagné d'Annaelle et de Lana. On reste un petit moment ensemble, le temps qu'Anaelle finisse de fumer sa cigarette. Puis, Bill et moi décidons de nous en aller car nous avons désormais fini notre journée, seules Anaelle et Lana restent une heure de plus en raison de nos différentes options.

- Je viens avec vous! s'exclame soudain Anaelle dans notre dos.

- Mais tu n'as pas cours? demande Bill.

- Si, mais tant pis, je sèche. Lana, tu viens?

- Non! Je préfère vous laisser. A demain, répond-elle en s'en allant vers les portes du lycée. A mi-chemin, elle se retourne et me lance un regard presque désolé je dirais, je ne lui réponds que par un froncement de sourcils; signe d'incompréhension.


Nous voilà, assis dans l'herbe, dans un parc désert en raison du temps hivernal. On discute de tout et de rien, enfin, ils discutent; moi, je me contente d'observer. Bill regarde d'un air mauvais Anaelle et celle-ci a un sourire satisfaisant qui orne son visage. Je me sens mal à l'aise. J'ai l'impression d'être au milieu d'un conflit dont j'ignore la cause. Pourtant le son de leurs voix paraît calme et détendu mais l'expression de leurs visages trahissent cette quiétude. C'est un contraste étonnant et très curieux à la fois.
Après une durée indéterminée qui m'a paru indéfiniment long, je manifeste le désir de m'en aller. Indéfiniment long car la tension était palpable et aussi car une irrésistible envie d'être dans les bras de Bill me brûlait. Ce qui m'effraya et me fit sourire en même temps. Je commençais enfin à adopter une attitude de petit-ami.
Anaelle rejoint sont arrêt de bus tandis que Bill et moi nous nous dirigeons vers le chemin opposé. Une fois sur d'avoir suffisamment distancé Anaelle, j'ose enlacer la main de Bill. Surpris au début, mais détendu ensuite, il resserra ses doigts autour des miens.
Après quelques minutes de silence, je pose enfin la question qui me brûle les lèvres.

- Qu'est-ce qu'il se passe avec Anaelle?

- Rien.

- Et c'était quoi ce qui s'est passé tout à l'heure?

- Rien non plus. Je n'ai pas envie d'en parler, pas maintenant.


Je ne réponds rien et continue mon avancée en silence.

On arrive enfin chez Bill et la chaleur de la maison vient agréablement nous embaumer . On se dirige vers la cuisine où je me laisse lourdement tomber sur une chaise. Bill, lui, se prépare un festin de roi.

- Qu'est-ce que je te sers?

- Rien, je n'ai pas faim.

- Tu me soûles! Tu n'as jamais faim!


Je ne réponds pas, ne voulant pas encore aborder ce sujet épineux.

- Et je t'avoue que je me demande si tu n'es pas anorexique.

- Ca touche que les filles cette maladie, riais-je.

- Ca touche généralement les filles mais ça peut très bien arriver aux mecs!

- Ecoute, je ne suis pas anorexique! J'ai juste perdu l'appétit...

- Ce qui se traduit par l'anorexie!

- Mais merde! Je ne suis pas anorexique! Je sais ce que j'ai, je sais pourquoi je ne mange plus et crois-moi, je préférerais être anorexique plutôt que d'avoir ce que j'ai! m'énervais-je.

- C'est lui hein? marmonne-t-il d'une petite voix.


Je ne réponds pas. Je me lève et l'embrasse rapidement sur la joue avant de dire :

- On se voit demain!

Je récupère mon sac dans l'entrée et sors de la maison. Je déteste qu'on aborde ce sujet et il le sait très bien. C'est si grave que ça si je ne mange quasiment rien? Ok, je ne peux plus faire de sport et je me fatigue très vite, mais je n'y peux vraiment rien. Mon estomac s'est rétrécit et si je me force à manger quoi que ce soit, je rends tout, alors j'ai abandonné.
J'en ai plus qu'assez que tout le monde se sente obliger de s'inquiéter pour moi. C'était comme ça avant que je n'arrive ici et c'était c'était plutôt désagréable. Pourquoi ne peut-on pas me laisser me débrouiller tout seul? Je gère ma déprime comme bon me semble non?
Arrivé chez moi, je m'occupe comme je peux. Je tente d'oublier la petite dispute entre Bill et moi. Oui, je m'en inquiète. Même si j'ai conscience que ses sentiments sont plus fort que les miens, il compte énormément pour moi. En fait, je ne me vois pas vivre sans lui. Et il le sait. J'espère que cela suffira à le retenir. Personne ne peut rester éternellement avec quelqu'un qui ne vous donne rien en retour non? Il pourrait très bien se lasser de me donner autant d'amour. Il aurait sûrement raison. Je n'en suis pas assez digne.



Voilà ma misérable suite!
J'ai même un peu honte de la poster voyez-vous.
Mais je n'avais pas d'autre choix.
J'aurais aimé l'améliorer mais je n'ai pas le temps! Il me reste à réviser mon contrôle de math, ma leçon d'histoire parce que j'ai une dissertation à faire et des exercices en espagnol. En fait, je me demande comment j'ai trouvé le temps de vous poster cette suite.
J'espère que vous allez aimer malgré tout.
Bises.
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#Posté le lundi 01 septembre 2008 10:26

Modifié le vendredi 24 octobre 2008 13:07

_Kapitel Elf_

♪ Musique ♪



Je me lève de mon lit, délaissant ainsi Bill et vais me mettre face à ma porte fenêtre, contemplant la ville en train de s'éveiller tout doucement. Mes pensées m'assaillissent alors. Toujours les mêmes d'ailleurs. Les secrets que nous avons l'un pour l'autre me gênent. Bill et Anaelle, leur comportement de la dernière fois est toujours inexpliqué. Il me dira tout en temps voulu, j'en suis sur, du moins, je l'espère. Et puis il y a moi. Moi et Andréas. C'est dur de devoir parler de lui, surtout à Bill. Comment lui expliquer qu'une part de moi le désire encore? Je ne veux pas le faire souffrir. Andrèas est un problème que je dois gérer seul, le temps m'aidera sûrement.
Je tourne la tête en direction de Bill et constate qu'il est réveillé et qu'il m'observait étant lui aussi plonger dans ses pensées tout autant que moi il y a quelques secondes. Je me rends donc à son chevet pour l'embrasser le plus tendrement possible. Lorsque je me retire, je le vois garder les paupières closes et un doux sourire sur les lèvres. Quand il réagit de cette manière, j'ai l'impression de l'avoir transporté ailleurs rien qu'à la force d'un simple baiser, ce qui me remplit d'une immense chaleur car peu à peu, son bonheur, ses désirs et ses espérances passaient avant les miens. Il m'attira contre lui, ses bras s'enroulèrent autour de ma taille et sa tête trouva sa place sur mon épaule. Ses mains effectuaient de légers mouvements dans mon dos tandis que mes lèvres oeuvraient déjà dans son cou. J'aime ces moments. Il m'appaise tellement. Peut-être était-ce une évidence nous deux? Que même si j'avais choisi de préserver notre amitié, nous aurions fini ensemble? Parce que quand il est dans mes bras, j'ai l'impression de n'avoir comme issue que celle-ci: celle d'être avec lui.
Je vous parais peut-être idiot. Après tout, je ne serais pas le premier adolescent à servir ce genre de discours aussi niais, mais au fond, c'est tellement bon. C'est tellement bon d'être un ado niais.
Après cette séance calin, nous nous levons tous deux afin d'aller préparer le petit-déjeuner. Je m'efforce de manger le plus possible surtout en présence de Bill. J'ai conscience que je suis d'une maigreur affolente et il m'est désormais difficile de me montrer dénudé face à Bill. J'ai bien trop peur que mon corps trop frêle ne le degoûte de moi.

C'est simplement une journée banale qui se déroule alors. Une simple journée de lycée où nos professeurs saisissent la moindre occasion pour nous mettre la pression pour nos examens en fin d'année.
Aujourd'hui est l'un des seuls jours de la semaine où je déjeune seul avec Lana, nous mangeons au service de 13hoo. J'étais perdu dans mes pensées, repensant au curieux échange d'Anaelle et Bill. Il me hantait presque. Je ne cessais d'y repenser pour je ne sais quelle raison. Cela a d'ailleurs entaché mes relations avec Anaelle. Je suis plus distant avec elle désormais, présentant presque une aura mauvaise autour d'elle. Et il me semble que Lana lisait dans mes pensées car elle questionna:

- Toi aussi tu te méfies d'elle? demande-t-elle plus sur le ton de la constatation que de l'interrogation.

- Oui... et toi?

- Oui, aussi.

- Alors pourquoi restes-tu avec elle?

- Ce n'est pas moi qui suis avec elle. C'est elle qui vient vers moi. Je suis plutôt solitaire comme fille, je n'ai pas besoin d'être entourée comme elle en a besoin. Je ne dis rien tant qu'elle ne me fait pas de mal. Néanmoins, je sais qu'elle prépare certaines choses, pas très gentille voire même cruelle, alors oui, tu as raison de te méfier, je te le conseille même.

- Que sais-tu?

- C'est mieux que tu ne le saches pas. Tu m'en voudras de ne pas te le dire, mais je pense que c'est la meilleure solution. De toute façon maintenant ou plus tard, l'échéance sera la même. Excuse-moi d'avance s'il te plait.


Je la regardais, pantois. Cette déclaration me laissait sans voix et encore plus septique. Sous le choc, je n'insistais même pas. Ainsi donc, tous mes doutes étaient fondés. La panique m'envahit légèrement, d'autant plus que la menace est dirigée vers moi. Voyant mon état, Lana tente de me rassurer.

- Il vaut mieux que tu essaies de ne pas trop y penser. Vis ta vie comme tu le faisais avant que je ne t'annonce tout ça. Ne cède pas à la panique, fais comme si de rien n'était. Je suis vraiment désolée tu sais, tu ne mérites pas ce qu'il t'arrivera.

Je déglutis.

- Mais tu comprends que je ne puisse t'en dire plus. Ce n'est pas à moi de le faire. Tu le découvriras peut-être tou seul, qui sait? En tout cas, saches que je suis réellement navrée. Pour tout. J'aimerais tout te dire à l'instant mais je crois qu'il est préférable que tu restes dans l'ignorance aussi longtemps que le temps le permettra. Sois heureux et ne te pose pas de questions.

Son discours terminé, elle se leva, pris son plateau puis sortie de mon champ de vision. Mon regard s'était fixé sur un point précis que je n'étais pas sur de distinguer, ma vue brouillée par mes pensées qui m'assaillaient. Devrais-je en parler à quelqu'un? A Bill? Non, je l'inquieterais sûrement plus que nécéssaire. Sinon lui, je n'avais personne. Cette pensée me rendit compte du fait que je n'avais que lui. Seulement lui. Cela m'effraya.
Avec Lana, nos relations ont toujours été étranges et cette dernière conversation vient le prouver et désormais je ne me vois pas lui en reparler afin qu'elle puisse m'en dire davantage. Elle m'a déjà guider sur le comportement à adopter et j'admets qu'elle est la seule à pouvoir m'aider.
Et Anaelle, il fallait donc l'éviter le plus possible. Encore plus que ce que je faisais en ce moment. Cela annulerait peut-être cette curieuse échéance. J'avais beau me creuser la tête, je ne voyais pas ce qu'il pouvait m'arriver. Une chose que je ne méritais pas. Mon coeur s'accélera, mon sang ne fit qu'un tour et ma gorge ne noua. Tous mes membres étaient crispés. J'avais du mal à avancer, ce qui me fit prendre conscience que j'étais sorti du réfectoire et que je me retrouvais dans un coin de la cour. Je marchais en titubant jusqu'à un banc car je sentais que mes jambes ne me soutiendraient plus longtemps. Après plusieurs minutes où les paroles de Lana avaient défilées en boucle dans ma tête, je la relevais pour regarder tout autour de moi. Comme pour chercher du réconfort chez quelqu'un. N'importe qui. Je sentais seulement des regards pesants auxquels j'étais habitué, apparemment depuis mon arrivée, les filles m'avaient surnommé le " rappeur sexy " au plus grand désaroi de Bill et à ma plus grande indifférence. Il n'y avait rien de nouveau. Le monde ne s'était donc pas arrêté de tourner. Il y avait quelques groupes de filles qui gloussaient les yeux rivés sur moi, des garçons de la bande à Bill dont j'avais oublié les prénoms discutaient avec animation et même un groupe d'hyppies assis dans l'herbe, jouant à la guitare une chanson, Wonderwall, d'Oasis, que j'avais d'ailleurs joué à maintes reprises à Bill. Bill. Où était-il d'ailleurs? Je le cherchais du regard sans aucun résultat jusqu'à ce que je me souvienne qu'il était en cours à cette heure-ci.
La sonnerie me tira de ma rêverie et je me dirigeai vers ma salle de classe, penaud. Je m'efforçai d'être concentré sur ce que disait le professeur afin de ne pas repenser aux propos du déjeuner.
Dix-sept arriva bien plus vite que je ne l'aurais cru. Mes jambes me portèrent machinalement vers la sortie. Aujourd'hui je rentrais seul étant donné que Bill finissait à seize heures. " Tant mieux " pensais-je, au moins je pourrais y penser encore un peu. Me torturer encore un peu plus, oui. Et surtout essayer d'avoir l'air un peu moins abattu.
Arrivé chez moi, je vis Bill attendre sous la veranda. Dès qu'il m'aperçut, il s'approcha avec un immense sourire. Cependant lorsqu'il vit l'expression de mon visage et mon regard vide, il s'arrêta net. Malgré ma volonté à vouloir garder bonne figure, je n'y suis pas parvenu. Il me scruta quelques secondes avant de se précipiter vers moi. Il m'aida à pénetrer à l'intérieur, il me débarassa de mon sac et de ma veste.

- Tom! Mais qu'est-ce qu'il t'arrive?

- Je... je suis fatigué, dis-je d'une faible voix.


Fatigué oui. Fatigué de réfléchir autant. Fatigué de constater que le malheur me préférait et ne voulait plus me quitter.
Mes jambes se dérobèrent et je tombai sur le divan. Bill se pencha alors sur moi.

- Mais bien sur que tu es fatigué. Comment veux-tu tenir avec ce que tu avales? Je suis même surpris que cela ne soit pas arrivé plus tôt, dit-il de sa voix la plus douce.

Il m'aida à m relever et m'emmena dans ma chambre. Il me déchaussa, enleva mon pantalon et mon pull, ne laissnt que mon ample t-sirt. Il m'emmitoufla ensuite dans les chaudes couvertures de mon lit. Puis il s'agenouilla près de ma tête et posa sa main sur ma joue.

- Je vais te chercher à manger d'accord?

J'acquieçai. Il soupira puis m'embrassa.

- Et moi qui voulais te proposer de sortir avec les copains ce soir! C'est raté hein? rit-il.

- Désolé.

- Ne le sois pas! Ca me fait juste mal de te voir dans cet état.


Il m'embrassa à nouveau puis descendit. Je préferai qu'il me croit malade à cause de mon manque d'alimentation. Je ne voulais pas l'inquièter plus qu'il ne l'était déjà. Mais je savais que je pouvais compter sur lui. Il ne me ferait jamais de mal. Ni à moi, ni à qui que ce soit. Il est bien trop bon.
Il revint quelques minutes plus tard, chargé d'un plateau débordant de nourriture. Il m'aida à m'asseoir en voyant que toutes mes forces m'avaient quitté, puis plaça le plateau sur mes genoux.

- Je sais que tu ne mangeras pas tout mais fais un effort, s'il te plait.

Sa voix était suppliante, ce qui me fendit le coeur. Alors tentant d'ignorer mon estomac qui se contractait de plus en plus, je pris la tasse de chocolat chaud brûlante entre mes mains et bus le contenu à petites gorgées. Il me fallut plus d'une heure sûrement pour en venir à bout. Je m'étais efforcé de ne pas tressaillir à chaque gorgée, sans grand résultat, mais au moins la tasse était vide. Ce qui réjouit Bill. Il me força ensuite à manger une brioche fourrée au nutella ( ou plutôt, du nutella à la brioche selon moi), j'en avalais quelques bouchées seuleument, le chocolat m'ayant écoeuré. Jugeant que c'était suffisant, Bill posa le plateau à terre, se déshabilla et vint m'enlacer sous les couvertures. Il était rayonnant, ce qui me fit plaisir. Il caressait mes côtes bien trop visibles du bout des doigts et dit:

- Tu vois, tu fais des progrès.

Je lui souris et lui releva la tête afin de l'embrasser. Mon état de choc se dissipaient peu à peu grâce à la présence de Bill. Qu'avait dit Lana déjà? " Vis ta vie comme tu le faisais avant ", au fond, elle a sûrement raison.
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#Posté le mardi 28 octobre 2008 09:38

Modifié le dimanche 02 novembre 2008 16:49

_Kapitel Zwölf_


♪ Musique ♪


- Et là, c'est bon? demandais-je.
- Oui, là, c'est parfait! s'exclame Bill.
- Tu en es sur?
- Oui!
- Vraiment? Parce que ça fait que la cinquième fois que tu me demandes de le déplacer.
- Mais oui!
soupira-t-il.


Je place alors le clou à l'endroit exact qu'il m'a indiqué et le fixe à l'aide du marteau. J'y accroche ensuite la casquette et m'éloigne pour voir le résultat. Ca rend plutôt bien. La casquette se marie bien avec le syle de ma chambre. Cette casquette, c'est le cadeau que Bill m'a fait pour Noël. Une casquette blanche avec mon portrait dessiné dessus, par Bill bien évidemment. Elle est juste magnifique. J'ai d'ailleurs mi du temps à trouver un endroit où la mettre, et lorsque j'ai décidé qu'elle trônerait au dessus de mon bureau, il m'a fallu aller acheter des clous et un marteau moi-même car mon père ne bricole plus depuis qu'il a les moyens de payer quelqu'un pour le faire à a place.


[...]



Bill s'est enfermé dans la salle de bain depuis un bon moment déjà et j'avoue que je m'inquiète presque. Il a ramené tout un attirail en plus de ce qu'il avait déjà amené avant. C'est fou comme il s'est approprié ma salle de bain! J'arrive alors devant la porte de la salle de bain pour venir voir où il en est seulement elle est fermée à clé.

- Bill? Tu en as encore pour longtemps? On va finir par être en retard!
- Juste une seconde!


Je soupire et m'adosse au mur, attendant qu'il finisse. Après cinq minutes d'attente supplémentaires, la porte finit par s'ouvrir sur un Bill époustouflant. Je le détaille de haut en bas; il n'y a pas de doute, il est magnifique. Je m'approche de lui et l'embrasse du bout des lèvres avant de le complimenter. Il rougit, ce qui m'attendrit d'autant plus. Nous nous mettons ensuite en route pour la fête à la quelle nous sommes invités.

Il est 2ohoo et nous sommes chez Damien, un ami de Bill. Toute sa bande est d'ailleurs présente. Je ne vous le cache pas, je m'ennuie à mourir. Je me demande comment Bill fait pour être ami avec eux. Les sujets garçons/filles et bière sembleraient inépuisable. En effet, ils ne sont capables de parler que de la dernière fille ou du dernier garçon avec le quel ils ont couché ou bien les quantités de bière qu'ils se sont enfilé lors de la dernière soirée. Bill est tellement différent d'eux, il est presque incroyable qu'il puissent s'entendre. D'ailleurs, je ne sais même pas où il est. Je parcours la salle des yeux mais je ne le vois pas. Nous ne sommes pourtant pas nombreux, une petite vingtaine seulement. Abandonnant mes recherches, je m'assieds sur le canapé, mon verre de Vodka à la main -boire fait passer le temps plus vite-.
Il est désormais 22h3o et toujours pas de Bill en vu, je suis toujours sur mon canapé mais une fille me tient compagnie. Emma, je crois. Elle est gentille et elle aussi s'ennuie autant que moi à cette soirée. On tue le temps ensemble.
La chaleur se fait de plus en plus étouffante et je décide d'aller me rafraichir dans la salle de bain, laissant ainsi seule mon amie de la soirée.
L'eau fraiche sur mon visage me fait énormément de bien. Je prends mon temps pour retarder le plus possible mon arrivée en bas. Je laisse passer quelques minutes et je me décide enfin à sortir. Je m'engage alors dans le long couloir mais à mi-chemin, une pression s'exerce sur mon bras. Je me retourne brusquement et j'aperçois Bill, non sans surprise. Sa main empoigne toujours mon bras pour m'entraîner dans une pièce. Il ferme à clé et allume la lumière. Je remarque alors que nous nous trouvons dans une chambre, sûrement dans celle des parents de Damien à en juger par les différentes photos d'enfants présentes.

- Alors, tu t'amuses bien? me demande Bill.
- Mh... on ne te voit pas beaucoup dis moi!
- Oui, excuse moi, j'ai été pris en otage par les gars... Il parait que je ne passe plus de temps avec eux,
sourit-il.
- Oh, si tu préfères passer moins de temps avec moi pour ête plus souvent avec tes amis, je comprendrais.
- Non, je préfère mille fois être avec toi,
dit-il en se nichant dans mes bras.

Il m'enbrasse ensuite longuement. Ce contact m'avait manqué. J'ai souvent envie de dévoiler notre relation au monde entier et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, car c'est vraiment dur d'être à côté de lui sans pouvoir le toucher, l'embrasser ou même avoir ne serait-ce qu'un simple geste de tendresse envers lui.

- Au fait, me dit-il, me coupant ainsi dans mes pensées, tu t'es fait une nouvelle amis à ce que j'ai pu voir, dit-il en fronçant les sourcils.

Je rigole de son petit air contrarié mais surtout jaloux. Je l'embrasse avant de lui répondre.

- Oui, elle s'appelle Emma et elle est très gentille.
- Et jolie aussi.
- C'est vrai.
- Et plutôt sexy.
- J'avoue.
- Et c'est normal que MON copain reste toute une soirée avec une fille gentille, jolie et sexy?
- Je ne sais pas. Ca dépend si son copain l'a abandonné toute la soirée.
- Abandonné? Tu y vas un peu fort là? Tu essaies de me faire culpabiliser c'est ça?
- Oui, un peu, mais tu m'as manqué. Je me sens seul.


Je ressere mon étreinte et enfouis ma tête dans son cou, respirant son odeur à plein poumon.

- Pardon, je n'ai pas pensé au fait que tu pouvais t'ennuyer, dit-il.
- Ne t'en fais pas. Ce n'est pas grave. Si toi, tu passes un bon moment, c'est l'essentiel. Ce sont tes amis et ça fait longtemps que tu ne les as pas vu. Je crois que moi, je vais m'en aller. Tu me rejoindras plus tard chez moi, d'accord?
- Je peux rentrer avec toi si tu veux.
- Non, reste ici et amuse toi bien.



Je l'embrasse une dernière fois et quitte la chambre. Je dis au revoir à Emma et on s'échange tout de même nos numéros pour garder contact par la suite.


Une fois chez moi, je me change pour me mettre à l'aise. Je revête alors un jogging ample et un marcel. Je m'installe ensuite devant la télé où je finis par m'endormir devant une série américaine quelconque.

Une main sur ma joue, des lèvres sur mon front finissent par me réveiller. J'ouvre les yeux et vois Bill assis à mes côtés. Il a éteint la télé et il me tend la main afin de m'aider à me relever. On se dirige rapidement vers ma chambre où je me laisse lourdement tomber sur mon lit. Je regarde Bill se déshabiller et venir s'installer à mes côtés.

- Tu ne te déshabille pas? me questionne-t-il.
- Non, la flemme, grognais-je.

Il rit de mon attitude et s'assied à califourchon sur moi.

- Je vais être contraind de le faire moi même alors, dit-il, un sourire malicieux aux lèvres.

Il passe ses doigts fins sous mon t-shirt et le remonte tout en caressant mon torse. Une fois mon t-shirt au sol, il dépose quelques baisers sur mon torse, descendant jusqu'à arriver à la limite de mon pantalon. Et après s'être attardé sur une zone juste en dessus du nombril, il relève la tête et ancre son regard dans le mien. Il tire sur le cordon de mon jogging et le fait glisser le long de mes jambes afin de me l'enlever. Il remonte alors son visage au niveau du mien et dépose ses lèvres sur les miennes, laissant ensuite le plaisir de nos langues se rejoindre. Mes mains trouvent refuge sur ses fesses, les massant doucement et rapprochant un plus son corps du mien. Ses lèvres dérivent bientôt des miennes pour attérir sur mon cou, suçotant légèrement ma peau. J'ondule mon bassin sous le sien, faisant monter ainsi l'excitation déjà présente. Il vient ensuite mordiller le lobe de mon oreille d'un façon sensuelle. Je ne tiens plus et lui murmure:

- Fais moi l'amour.

Il se relève, visiblement surpris.

- Tu en es sur?
- Absolument.
- On en a pas encore vraiment parlé.
- Et alors? On est tous les deux expérimentés, on sait comment ça se passe non? Et on a tous les deux envie,
dis-je en frolant son sexe de ma main, lui arrachant un hoquet de plaisir.
- Oui, tu as raison, me répond-il, les yeux voilés de désir.

Ses lèvres rejoingnent à nouveau les miennes et je bascule sur lui pour entreprendre des baisers dans son cou et descendre doucement le long de son torse. Je lui retire ensuite le seul vêtement qui lui reste et lui caresse doucement l'intérieur des cuisses tout en embrassant ses lèvres. Je sens ses mains pénétrer mon boxer afin de me le retirer, il en profite d'ailleurs pour me pincer la fesse gauche. Ma main, elle, se rapproche de son intimité et la caresse lentement. Je remarque alors qu'il est contracté, crispé, sûrement est-il tendu parce que c'est la première fois que nous le faisons tous les deux. Je fais donc mon possible pour le détendre, le caressant et l'embrassant autant que possible et tentant de le rassurer en ancrant mon regard dans le sien et de lui dire juste par la force de mon regard que tout se passera bien et qu'il ne me décevra pas. Et quand je le juge assez détendu, je tends le bras jusqu'à ma table de chevet, ouvre le tiroir et en sors un tube de lubrifiant. Je m'empresse d'en verser dans ma main afin d'en induire complètement mon sexe. Je me place correctement entre ses jambes et me penche pour l'embrasser. Je le regarde longuement avant d'oser faire un mouvement. Puis, je le vois acquiscer légèrement et je me décide alors à le pénétrer doucement. Une douce chaleur commence alors à m'envahir, s'intensifiant à mesure que je m'enfonce dans ce corps si étroit et si brûlant. Arrivé au bout, je reste quelques secondes, plus pour nous torturer que pour nous faire profiter pleinement de cette vague de plaisir qui s'empare de nous. Je refais alors le chemin inverse, soupirant d'aise. Je me penche légèrement pour pouvoir atteindre les lèvres de Bill tout en continuant mes mouvements de bassin. Il gémit dans ma bouche, ce qui est d'autant plus excitant, avant de lacher complètement mes lèvres pour mieux exprimer son plaisir. Ma tête se niche dans son cou et je le mords doucement à mesure que le plaisir afflue en moi. Je sens ensuite Bill venir et mon tour ne tarde pas non plus. Je me retire et tombe lourdement à ses côtés, reprenant peu à peu ma respiration. Bill vient se coller à moi, m'embrassant une dernière fois avant que le sommeil ne nous emporte. Enfin, j'étais sur le point de m'endormir quand j'entends Bill me chuchoter:

- Je t'aime tellement Tom.

Il repose alors sa tête sur mon épaule avant d'éffleurer mes lèvres du bout des siennes. Je ne sais absolument pas comment réagir et pour l'instant, faire semblant de dormir me parait la meilleure des solutions. Il me l'avait déjà dit, qu'il m'aimait, mais il l'avait dit quand il était énervé et à ce moment là, il n'avait sûrement pas mesuré ses paroles mais là, le contexte est totalement différent et maintenant qu'on est ensemble, et surtout qu'on vient de faire l'amour, il attend sûrement une réponse de ma part et je ne sais pas si je suis en mesure de la lui apporter. C'est sur ces pensées que le sommeil finit par finalement m'emporter.
Le lendemain matin, je me réveille avant Bill et descends en prenant soin de ne faire aucun bruit pour ne pas le réveiller. Je prépare le petit déjeuner en repensant à la veille. C'était une nuit magnifique. Lui et moi ne formions plus qu'un. Un emboîtement des plus parfaits. Et c'est à ce moment précis, au moment où je pose les gâteaux préférés de Bill à côté de sa tasse de chocolat au lait que je me rends compte que oui, moi aussi je dois sûrement l'aimer. Un sourire niais s'affiche alors sur mon visage. Je crois que je présente tous les symptômes de cette si belle maladie. Depuis quelque temps, ma vie ne tourne plus qu'autour de lui. Se rendre compte de ses sentiments n'est pas une mince affaire, et le lui dire est encore pire. Je ne me sens pas encore vraiment prêt pour ça. Je secoue la tête pour arrêter d'y penser, sinon, je pourrais me perdre dans un tourbillon de pensées durant des heures et je n'ai vraiment pas besoin ça. Je me sers ensuite mon jus d'orange, et j'allais disposer le tout sur un plateau pour lui apporter le petit déjeuner au lit mais j'entends Bill descendre l'escalier. Il se dirige directement vers la cuisine. Il est vêtu d'un de mes grands t-shirts dans le quel il semble nager et je demande si sur moi aussi, mes vêtement paraissent si grands et si larges. Il marche doucement vers moi, me gratifiant d'un large sourire et se blottit dans mes bras.

- Bonjour, me dit-il avec sa voix cassée du matin que j'aime tant.
- Bonjour, lui répondis-je d'une voix douce avant de l'embrasser.

On se dirige alors vers la table de la cuisine afin d'y déjeuner. Je m'assieds, commençant déjà à boire mon jus d'orange. Bill semble hésiter un instant puis s'installe avec précaution sur la chaise.

- Un problème? demandais-je.
- Non, aucun, pourquoi?
- Bah, tu as hésité à t'asseoir. Ca me rappelle ma première fois,
riais-je.

Mes rires se stoppent en voyant Bill baisser la tête et sa main trembler en remuant le liquide chaud. Je repense alors à hier soir, son hésitation à le faire puis ses muscles crispés... Hier n'aurait quand même pas été la première fois de Bill non? C'est impossible, il me l'aurait dit ...

- Euh Bill? Hier, ce n'était pas ta première fois ... hein?

Il ne répond rien et plonge la tête dans sa tasse. Je me lève alors et vais m'agenouiller pour être à son niveau. Il se tourne légèrement vers moi, la tête baissée et les poings serrés, posés sur ses genoux. Je relève son visage pour le rgarder dans les yeux.

- Bill, pourquoi tu ne m'as rien dit?
- Je ne sais pas ... Tu en avais tellement envie ... et moi aussi, et puis tu semblais préférer des personnes expérimentées... alors je n'ai pas osé...
bredouilla-t-il la voix tremblante.

Je le prends aussitôt dans mes bras.

- T'es bête, lui murmurais-je.
- Tom, est-ce que tu as été... déçu? demande-t-il d'une voix à peine audible.
- Pas le moins du monde, souris-je. Et toi? Je ne t'ai pas trop fait mal? demandais-je, déglutissant à l'idée de lui avoir fait mal.
- C'était mieux que tout ce que j'avais imaginé et j'ai pas eu mal tant que ça, sourit-il.

Je l'embrasse avant de désserer mon étreinte et le laisser finir son petit déjeuner. Je monte à l'étage prendre une douche, vais dans ma chambre et l'aère un peu avant de me laisser tomber sur mon lit. Je prends mon Ipod et le mets en route. Je ferme ensuite les yeux pour profiter pleinement de la musique et je ne sais combien de temps après, la musique se stoppa. J'ouvre brusquement les yeux et aperçois Bill.

- Désolé, je pensais que tu dormais.

Je lui souris et retire mes écouteurs et j'ouvre mes bras dans les quels il vient se blottir. Nous passons alors une journée tranquille, tous les deux, sous la couette...



Salut! :)
J'espère que vous avez passé un joyeux Noël et que vous avez été gatées! :D
Et une Bonne et Heurese Année si je ne repasse pas ici d'ici là! Ne buvez pas trop (ou pas) et protégez-vous! ;)
Je trouve ce chapitre assez nul, je vous l'avoue. Et mon premier lemon de cette fiction est plutôt raté je dirais et j'en suis navrée mais je n'ai pas vraiment eu le temps d'écrire autre chose!
Je voulais aussi vous dire que tout ne sera pas éternellement comme ça, si cul-cul ...
Bref, j'espère ne pas trop vous avoir déçu!


Alors voilà, on m'a laissé des commentaires disant que plus on avançait dans l'histoire moins on comprenait, que tout était vraiment confus.
Je vais donc tenter de vous éclaircir. Bien sur, il faut s'armer de patience avec cette fiction, tout ne peut pas être dévoilé ainsi. Cependant, je pensais que certaines choses étaient claires. Comme par exemple, le mal être de Tom. Je pensais en avoir assez nettement expliqué les causes. Donc, Tom sortait avec Andréas, il en était fou amoureux. Andréas est mort et ça l'a détruit, complètement. Il a cessé de se nourir, de dormir, de vivre tout simplement et le comportement de ses parents n'arrangeait rien. Il était seul face à son désespoir, sa colère, sa tristesse. Un jour, ses parents ont pris conscience de l'état de leur fils et ont réagi, la meilleure des solutions pour eux était de l'éloigner de tout ce qui pourrait rappeler à Tom, Andréas. Ils ont donc déménager. Tom a ensuite rencontré Bill. Et grâce à lui, il va mieux, beaucoup mieux même car il s'est remis à aimer et à apprécier la vie. Il se remet petit à petit de son deuil. Cependant, quand il pensait enfin être heureux, Lana lui annonce que justement, heureux, il ne le restera pas. Lana sait absolument tout ce qu'il se passe. Je ne parle pas beaucoup d'elle mais elle sera importante dans la suite de l'histoire. Si elle a prévenu Tom de cet iminent danger, c'est qu'il est inévitable et qu'il sera douloureux mais elle n'a pas voulu lui dire de quoi il s'agissait maintenant car c'est simplement parce qu'elle le mal est déjà fait. Quoi qu'il arrive, il sera amené à souffrir alors à quoi bon savoir de quoi. Elle veut seulement qu'il profite pleinement des bons moments. Et bien sur, elle lui a confié qui serait à l'origne de tout cela : Anaelle. Et la confrontation silencieuse qu'il y a eu chapitre 10 entre elle et Bill était juste annonciatrice de la révélation apportée par Lana. Tout son beau discours du chapitre précédent est à mettre de côté pour le moment si cela vous perturbe trop. Pour l'instant, Tom cessera d'y penser, il se contentera d'être heureux avec Bill.

Voilà, j'espère avoir pu vous aider, si vous avez d'autres questions n'hésitez pas!
&pensez-vous que je dois remettre en question ma façon d'écrire? Si pour certaines d'entre vous mon récit n'est pas clair, je peux toujours essayer de changer certaines choses, je ne sais pas encore quoi mais je trouverais bien, sinon, faites des suggestions! (Je ne vous cache pas que le fait qu'on trouve que mon histoire n'a ni-queue ni-tête me désole, je pensais m'exprimer d'une manière compréhensible)

Bisous et passez de bonnes vacances! Protitez bien du peu de temps qu'il nous reste! :)
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#Posté le dimanche 28 décembre 2008 13:20

Modifié le lundi 29 décembre 2008 14:08

_Kapitel Dreizehn_

♪ Musique ♪





Ses lèvres bougent à un rythme effréné. Elles s'étirent parfois en un petit sourire, parfois sa langue vient les humidifier. Je le regarde parler. Mon regard est rivé sur ses lèvres pulpeuses qui m'appellent, qui me crient de venir les embrasser. J'ai envie de céder à cette pulsion, mais nous sommes dans la cour du lycée et beaucoup de monde s'est agglutiné autour de nous. En fait nous, c'est Bill et toute sa bande, ils ne le lachent jamais, c'en est même affligeant. Puis, il y a Anaelle, Lana et moi. Ils nous écoutent parler et se battent presque pour prendre part à la conversation. Leur comportement est tellement puérile.
J'annonce mon départ, fatigué de leur comportement et ayant de plus en plus de mal à résister à mes pulsions. L'image des lèvres de Bill ne voulant plus quitter mon esprit. Qui croirait qu'une seule partie de son corps me ferait autant d'effet? Je me dirige vers les toilettes et me mouille le visage afin de reprendre mes esprits qui étaient un peu trop concentrés sur Bill. Une fois fait, je ne préfère pas me rendre dans la cour pour les rejoindre mais plutôt aller dans un couloir près de ma salle de cours.
J'allais m'asseoir à même le sol lorsque j'entends des pas derrière, surpris, je me retourne et aperçois Bill qui presse le pas pour me rejoindre. Quand il est à mon niveau, il me saisit par le bras et m'attire je ne sais où. On marche quelques minutes jusqu'à se diriger vers une porte portant l'inscription : " Accès interdit ". Bill l'ouvre et me pousse à l'intérieur. Il allume la lumière et vérouille la porte.

- Pourquoi es-tu parti? questionne-t-il en se logeant dans mes bras.
- Il fallait que je parte pour éviter de te sauter dessus en public.

Il sourit et me répond par un baiser qui ne semble avoir de fin.

- J'en ai marre, soufflais-je entre deux baisers.
- De quoi?
- De me cacher.
- Je ne crois pas que ce soit ni l'endroit ni le moment pour parler de ça.
- Et quand le fera-t-on alors?
- Ce soir, d'accord?
- Mh.


Je plonge ma tête dans son cou pour entamer une série de baisers, m'amusant à caresser sa peau de ma langue ou encore à l'attraper entre mes dents pour la mordiller doucement et m'empresser ensuite d'embrasser tendrement l'endroit meurtri. Je l'entends hoqueter doucement ce qui me fait sourire contre sa peau. Mes mains se font entreprenantes et se dirigent vers son pantalon tout en prenant le soin de caresser son torse. Elles déboutonnent ensuite son pantalon qui tombe immédiatement à ses pieds.

- Tom, pas ici.

Je le fais taire en l'embrassant et je sens ses mains agripper ma taille pour me coller contre son corps. Et c'est avec plaisir que je sens une bosse qui s'est formée au niveau de son entre jambe. Ma langue s'enroule avec ferveur autour de la sienne tandis que ma main s'immisce à l'intérieur de son sous-vêtement. J'empoigne son sexe et commence un vas et vient régulier au début, puis m'amusant à accélerer mes mouvements et les ralentir ensuite. Ses gémissements de frustration à chaque ralentissement me font doucement sourire. Mais après avoir décidé que je l'avais assez fait languir, ma main accélere soudainement son rythme arrachant un fort gémissement à Bill qui ne s'était pas habitué à une telle cadence. Mes lèvres délaissent les siennes, lui laissant ainsi la possibilité d'avoir plus d'oxygène, sa respiration s'étant faite saccadée. Je m'amuse à suçoter sa peau tout en n'oubliant pas de continuer mes mouvements de poignet. Ses ongles s'enfoncent dans mon épaule, je le sais proche. J'accélère alors le rythme jusqu'à entendre un gémissement étouffé et un liquide couler entre mes doigts. Il appuie sa tête contre mon épaule et reprend doucement son souffle.

- Je te déteste, dit-il, le souffle toujours saccadé.
- Quoi? C'était si mal que ça? souris-je.
- Je t'avais dit de ne rien faire ici.
- Tu ne m'as pourtant pas repoussé.
- Tu crois que c'est facile une fois que tu as commencé? Imagine que quelqu'un nous ait entendu?
- Il se dira simplement qu'une personne prend son pied.


Il soupire et finit par m'embrasser en souriant légèrement. Je me détache de son étreinte pour attraper un gros rouleau de papier toilette qui trônait sur une étagère et nettoie toute trace de la semance de Bill pendant que lui remonte son pantalon.
On décide de rester dans ce placard jusqu'à notre prochain cours, on se câline, on s'embrasse, comme deux amoureux le feraient dans n'importe quel endroit public sauf que nous, nous le faisons dans un des locaux des agents d'entretien du lycée. Quel romantisme! Oui, vous l'avez compris, me cacher m'est de plus en plus insupportable.

[ ... ]


Notre journée de cours s'est enfin terminée mais pourtant nous voilà encore en train de travailler. Notre examen de fin d'année approche et on nous met de plus en plus la pression, comme si on ne se la mettait pas suffisament nous mêmes! Je relève la tête tout en m'étirant après avoir relu plusieurs fois mes fiches et finis les différents exercices que j'avais à faire. Je vois que Bill est encore concentré sur son travail et je repense à notre rencontre, la fois où je devais lui donner un cours d'aide. Je souris à cette pensée. Il m'a avoué plus tard qu'il n'en avait pas vraiment besoin mais qu'il voulait simplement se rapprocher de moi. Cependant, il ne m'a jamais expliqué son attitude excécrable et désinvolte qu'il avait adoptée. Je me lève ensuite, embrasse sa joue puis descends à la cuisine pour préparer le dîner. Mes talents culinaires étant limités, je me contente de faire des spaghettis à la sauce bolognaise. Bill descend à temps pour m'aider à mettre la table. Nous nous installons ensuite pour manger ce que j'ai préparé. Et comme d'habitude, je me force à finir mon assiette sous le regard inquisiteur de Bill. Je l'aide à débarrasser rapidement la table puis je me dirige vers l'étage, seulement à mi-chemin, Bill m'arrête en me retenant par l'épaule.

- Tom.
- Oui?
- Je sais ce que tu vas aller faire.
- Eh bien, étant donné que nous venons de manger et que j'ai bu beaucoup d'eau, ce n'est pas très compliqué à deviner.
- Tom,
soupira-t-il, je sais très bien que ce n'est pas ta vessie que tu vas aller vider mais ton estomac. Et puis, tu racontes n'importe quoi, tu n'as pas bu une seule goutte d'eau de tout le repas.

Je baisse la tête, honteux. Il se rapproche de moi pour enserrer ma taille de ses bras.

- Tom, s'il te plait.

Je soupire et me résigne à rendre mon dîner. Je prends ses mains qui étaient posées sur ma taille pour les prendre dans les miennes et ainsi l'attirer dans le salon. Il sourit, victorieux. Je m'assieds sur le canapé et Bill ne tarde pas à venir s'installer sur mes genoux.

- Je suis fier de toi, me chuchote-t-il.

Je remarque alors que ses yeux brillent, d'émotion sûrement. Et je me dis que pour ces yeux là, je peux bien supporter le tiraillement de mon estomac, cette nourriture qui ne souhaite que s'ejecter hors de mon corps. Et comme si Bill avait lu dans mes pensées, il se met à caresser tendrement mon ventre afin d'apaiser mes maux, ce qui, je dois l'avouer, marche.
On est enlacé sur le canapé, on parle de tout et de rien, profitant juste de la présence de l'autre quand la sonnette de la maison vient rompre ce moment. Je suis assez surpris car il n'y a que très peu de monde qui vienne me rendre visite. Il arrive parfois que ce soit Anaelle mais ses visites se font très rares et elle ne s'éternise jamais. En fait, en y réfléchissant bien, seul Bill vient chez moi.
Je me détache de lui et vais vite ouvrir. Lorsque j'ouvre la porte, je reste stupéfait. J'ai vraiment du mal à réaliser qui se trouve en face de moi.

- Rose?!

Je ne réfléchis pas et fonce dans ses bras. Ca fait si longtemps. Elle a beaucoup compté pour moi, la voir alors ici est une énorme surprise.

- Alors, tu compte me faire entrer ou pas? dit-elle après avoir rompu notre étreinte.
- Bien sur! Vas-y, entre! m'exclamais-je en souriant tout en lui cédant le passage.

Je l'amène au salon, où je trouve Bill, assis sur le canapé. Je le vois déglutir lorsqu'il aperçoit Rose. Je peux le comprendre. C'est une fille très intimidente. Elle est aussi grande que moi, elle est belle et elle a vraiment un corps magnifique avec des formes très attirantes. On pourrait croire qu'elle est parfaite, ce qui est vrai, physiquement du moins.

- Bill, je te présente Rose, et Rose, voici Bill.
- Enchantée,
dit-elle.
- De même, lui répond-il.

Elle s'installe sur le fauteuil, un sourire éclatant aux lèvres que je lui connaissais si bien et qui n'avait pas changé.

- Alors, c'est ici que tu vis maintenant? La ville m'a l'air sympa!
- Oui, c'est vrai. Et toi, qu'est-ce que tu fais là?
- Oh, eh bien, j'ai de nombreuses séances photos pour quelques magasines à faire sur Berlin alors, j'en ai profitié pour venir ici. Je suis tellement contente de te voir Tom!
- Moi aussi! J'ai l'impression que ça fait des siècles qu'on ne s'est pas vus! Mais raconte moi tout. Je veux tout savoir, parle moi de toi, de ton métier. Qu'est-ce que ça fait d'être un mannequin connu dans le monde entier?



Rose est un mannequin assez connu dans son milieu. Elle a été photographiée par les photographes les plus renommés. Son charme ne laisse personne indifférent. Et aujourd'hui, son visage est placardé sur toutes les affiches, les panneaux publicitaires- et que sais-je encore- du monde. Elle a posé pour diverses marques, certaines faisant parties des plus prestigieuse. On savait tous qu'elle allait réussir.

- Vous me manquez vraiment tous. Ca fait une éternité que je n'ai pas vu la bande au complet. Mais c'est tellement magique et incroyable ce qu'il m'arrive. J'ai l'impression que ma vie est un conte de fée. Je voyage dans le monde entier et je fais ce que j'aime. Je ne peux pas rêver mieux.

Elle me parle alors de tous ses voyages à Paris, Londres, Milan ou encore Los Angeles. Je ne peux qu'être admiratif face à ses récits. Elle côtoie les plus grandes stars, dort dans les plus grands hôtels. Elle a une vie de rêve, tout simplement, faite de strass et de paillettes.
On partage aussi nos souvenirs d'enfance, elle me donne quelques nouvelles de personnes que j'avais perdu de vue. Le temps passe vite écoulé ainsi de cette manière. Je me retourne ensuite pour voir si Bill ne s'ennuie pas trop mais à mon plus grand étonnement, je ne le vois pas. Je reste assez surpris car je ne l'ai pas entendu partir. Je me tourne vers Rose, un air plutôt confus peint sur le visage. Elle ne me répond que par un timide sourire dont seule elle détient le secret.

- Je pense que je vais y aller. Il se fait tard, déclara-t-elle.
- D'accord, aquiscais-je.

Je la raccompagne jusqu'à la porte d'entrée et la prends dans mes bras.

- Ca m'a vraiment fait plaisir de te revoir, dis-je.
- Moi aussi, répond-elle en resserant ses bras frêles autour de ma taille. Vendredi, je pense faire une petite fête juste avant que je ne parte. J'aimerais vraiment que tu viennes. Je connais une amie dans le même quartier que le tiens, ça se fera chez elle.
- Oui, bien sur! J'adorerais!
- C'est génial! A bientôt alors! Je t'appelle dans la semaine pour les détails.


Elle m'embrasse sur le coin des lèvres avant de s'en aller. Ensuite, je ne perds pas une seconde pour monter à l'étage et ouvre peut-être un peu trop brusquement la porte car j'aperçois Bill sursauter. Il est déjà dévêtu et allongé sous les couvertures de mon lit. J'enlève rapidement mes habits et prends place à ses côtés. Il ne bouge pas d'un pouce. J'entreprends alors de me coller un peu plus à lui. Il ne réagit toujours pas.

- Ca ne va pas? lui demandais-je tout en caressant son ventre.
- Si.
- Pourquoi tu es parti?


Il soupire puis daigne enfin m'accorder un regard. Il ne semblait pas en colère, ni déçu, juste quelque peu ... apeuré?

- Je me sentais de trop.

Je le scrute, cherchant quoi répondre.

- Et jaloux aussi, ajouta-t-il.
- Jaloux?
- Oui, elle avait l'air de te connaître mieux que personne. Elle a fait parti de ton ancienne vie, elle connaît tout de toi et à vous remémorer tous ces souvenirs, vous aviez l'air si proches, si complices. Vous avez vécu tellement de choses. Et puis, bordel, ce qu'elle est belle! Cette femme est juste le fantasme de tous les garçons hétéro de la panète. Alors excuse-moi d'avoir eu du mal à le supporter,
dit-il ironiquement.
- C'est vrai, on se connaît depuis qu'on est mômes! c'était ma voisine, elle habitait la maison à côté de la mienne. On a toujours tout fait ensemble. Et c'est vrai qu'elle est très jolie mais elle ne me fait plus aucun effet aujourd'hui.
- Mais, je ne sais pas, c'est assez bizarre à expliquer. J'ai l'impression qu'il y autre chose. J'ai bien vu la façon dont elle te regardait, te touchait.
- Il est vrai qu'on a toujours eu une relation plutôt bizarre.
- C'est-à-dire?
- On est sorti ensemble il y a quelques années.


A en juger l'expression de son visage, cette nouvelle l'a étonné, non, choqué, serait plus approprié.

- Et ensuite?
- Et ensuite quoi? C'était il y a des années. J'avais 13ans, elle en avait 15.


Etrangement ses traits parurent se détendre en apprenant nos âges.

- Et ça a duré combien de temps? demanda-t-il soudain plus serein.
- Deux ans et demi je crois.
- Ah... et pourquoi ça s'est terminé?
- Parce que je venais tout juste d'avoir 15ans et que je voulais en profiter. Elle était ma première copine et j'avais envie d'avoir de nouvelles expériences. Et puis, ça n'allait plus vraiment entre nous, son comprtement jaloux et possessif ne cessait de s'amplifier et je ne le supportais plus.
- A 13ans, c'est jeune pour avoir une si longue relation non?
- Je ne sais pas. J'étais amoureux d'elle, elle était la plus jolie fille des environs, elle était plus âgée, et puis elle m'offrait ce que peu de filles accordaient à cet âge.
- C'est-à-dire?
- Le sexe. Je ne veux pas passer pour un obsédé mais à 13ans, se venter d'avoir une vie sexuelle active, c'était plutôt rare.
- J'avoue, et c'était donc la première fille avec qui tu as couché?
- Oui, j'ai eu toutes mes premières fois avec elle. Elle était la première fille que j'ai embrassé, d'abord à 5ans, mon premier bisou d'amoureux et puis à 11ans, mon premier vrai baiser de grand. C'était aussi la première fille dont je suis tombé amoureux et la première fille à qui j'ai fait l'amour.
- J'imagine qu'elle compte énormément pour toi.
- Oui, mais elle est importante dans le sens où on oublie jamais son premier amour, sa première fois. Et aussi parce que, contre toute attente, on est resté amis. Ca nous a pris du temps à construire notre relation. Nos débuts en tant que simples amis ont été difficile mais on y est arrivé. Je ne veux surtout pas que tu sois jaloux, ça n'a pas lieu d'être. C'est une fille que je n'oublierai jamais, c'est vrai, mais elle fait parti de mon passé et tout ce qui m'interesse c'est le présent, avec toi.


Il me couve d'un regard attendri avant de se blottir contre moi, signe que le problème est règlé.
Enfin quand l'un se règle, au autre surgit ...

- Bill?
- Mh?
- Tu te rappelles de notre conversation de ce matin?


Il releva la tête qui était posée sur mon torse et me lance un regard interrogateur.

- Je ne veux plus me cacher, déclarais-je déterminé.
- Oh, soupira-t-il.
- Il faut qu'on en parle. Je ne supporte plus de devoir être enfermé pour te voir.
- Je ne trouve pas ça si horrible. Je veux dire que moi, ça ne m'a jamais dérangé plus que ça.
- Je ne me suis jamais caché, dans aucune de mes relations, qu'elles soient avec un garçon ou une fille.
- C'est une petite ville tu sais. On sera une phénomène de foire.
- Tu rigoles? Au lycée, les gens t'aiment tellement que tu peux lancer l'homosexualité à la mode.
- Tu exagères.
- Non, pas du tout. Le regard des autres te fait si peur que ça?
- Ce n'est pas vraiment ça qui m'effraie.
- Alors quoi?
- Je ne sais pas trop. J'ai peur que quelque chose change.
- Comme quoi?
- Je suis sur qu'un tas de gars tournera autour de toi une fois ton homosexualitée révélée.
- Je ne crois pas. C'est plutôt toi qui les intéresses. Et puis, vois le bon côté des choses, aucune fille ne cherchera à me draguer, tu t'en es souvent plaint.
- Si tu crois que ça va les arrêter... Ces filles se prennent tellement au sérieux qu'elles pensent pouvoir faire changer de bord n'importe qui.
- Et tu ne crois pas qu'en nous affichant ensemble, toute personne, quelle qu'elle soit, se résoudra à nous laisser tranquille?
- Peut-être ...
- Tu es d'accord alors?
- Oui.
- Je ne veux pas te forcer à faire quelque chose dont tu n'as pas envie.
- Non, ne t'en fais pas. Ca va aller. Promets-moi juste de ne jamais me laisser tomber, quoi qu'il arrive.


Je fronce les sourcils, perplexe à sa demande. Mais voyant la peur et l'inquiètude, je me plie aussitôt à sa requête.

- Promis.

Et comme pour sceller cet accord, nous nous embrassons tendrement.
Plus tard, nous conviendrons que notre première apparition en tant que couple se fera vendredi, à la fête de Rose. Peur, excitation, inquiètude, tous les sentiments se confondent.


Salut! :)
Je m'excuse pour tout ce retard mais je n'avais pas vraiment le choix!
Je trouve que ce chapitre n'est pas très interessant mais il est important. Et ce n'est pas pour rien que j'ai mis l'accent sur le désir de Tom de rendre publique sa relation. :)
Et le rôle de Rose est important aussi. On ne la verra pas beaucoup mais c'est un personnage capital.
Bref, si vous avez des questions, n'hésitez pas! ;)
Bisous et passez un bon week-end!
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#Posté le vendredi 06 mars 2009 15:42

Modifié le samedi 07 mars 2009 09:14

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